Mercredi, 9. juillet 2008
J'ai tant aimé être enceinte que j'avais envie d'en parler... J'avais peur d'abord, ben oui, un bébé c'est une grande aventure et j'ai longtemps proclamé que je n'aurai pas d'enfant... peur de ne pas assurer, de ne pas être à la hauteur, peur de reproduire des schémas, de ne plus être celle que j'ai mis tant de temps à construire, peur de mon corps, peur du regard de l'homme que j'aime, peur du changement, de la vie que l'on donne et de la mort finalement, peur de ne pas savoir aimer ce petit être en devenir... Et puis un jour, on vous parle de la fameuse "horloge biologique", alors on réfléchit (beaucoup trop en fait!), on se sent déchiré, d'un côté, il y a cette "liberté" que l'on pense savourer et de l'autre des responsabilités à n'en plus finir... une place à faire... du temps à consacrer. Et puis un jour cela apparaît comme une évidence : sans enfant, le monde est triste et c'est vrai, du temps, on en a pour y penser... Sans enfant, la suite semble impossible, insensée, alors on en rêve de ce petit être, on l'attend, soudain, avec une impatience enfantine, on trépigne, on en pleure même quand le corps, d'abord, semble ne pas être prêt à l'accueillir et quand enfin le miracle se produit, on est submergé par tant d'émotions jusque là inconnues... des émotions que je n'ai pas envie de décrire tellement j'ai peur de les abîmer... de les trahir. Et puis une autre attente commence... j'ai tant aimé voir mon ventre s'arrondir, sentir chaque mouvement de ce bébé qui allait devenir notre vie, j'ai tant rêvé de toi pendant 9 mois... mon Petit Paquet, mon Ange, j'ai même aimé la douleur parce qu'elle annonçait ta venue et quand tu es arrivé, je t'aimais déjà depuis si longtemps si tu savais!
J'ai tant aimé être enceinte que j'avais envie d'en parler... J'avais peur d'abord, ben oui, un bébé c'est une grande aventure et j'ai longtemps proclamé que je n'aurai pas d'enfant... peur de ne pas assurer, de ne pas être à la hauteur, peur de reproduire des schémas, de ne plus être celle que j'ai mis tant de temps à construire, peur de mon corps, peur du regard de l'homme que j'aime, peur du changement, de la vie que l'on donne et de la mort finalement, peur de ne pas savoir aimer ce petit être en devenir... Et puis un jour, on vous parle de la fameuse "horloge biologique", alors on réfléchit (beaucoup trop en fait!), on se sent déchiré, d'un côté, il y a cette "liberté" que l'on pense savourer et de l'autre des responsabilités à n'en plus finir... une place à faire... du temps à consacrer. Et puis un jour cela apparaît comme une évidence : sans enfant, le monde est triste et c'est vrai, du temps, on en a pour y penser... Sans enfant, la suite semble impossible, insensée, alors on en rêve de ce petit être, on l'attend, soudain, avec une impatience enfantine, on trépigne, on en pleure même quand le corps, d'abord, semble ne pas être prêt à l'accueillir et quand enfin le miracle se produit, on est submergé par tant d'émotions jusque là inconnues... des émotions que je n'ai pas envie de décrire tellement j'ai peur de les abîmer... de les trahir. Et puis une autre attente commence... j'ai tant aimé voir mon ventre s'arrondir, sentir chaque mouvement de ce bébé qui allait devenir notre vie, j'ai tant rêvé de toi pendant 9 mois... mon Petit Paquet, mon Ange, j'ai même aimé la douleur parce qu'elle annonçait ta venue et quand tu es arrivé, je t'aimais déjà depuis si longtemps si tu savais! 
